Les villages magiques, gardiens de l’Histoire du Mexique

par | 17 Avr 2022 | Villages magiques

De la jungle du Chiapas au désert de Sonora, des rouleaux du Pacifique aux plages dorées des Caraïbes, plus de 110 communes, éparpillées dans presque tous les états du pays, dessinent un itinéraire inédit de perles urbanistiques du Mexique : autant de découvertes de patrimoines historiques, naturels et gastronomiques ainsi qu’un florilège de traditions ancestrales encore vivaces.

C’est en 2001 que le ministère du tourisme a mis sur pied un programme ambitieux destiné à favoriser le tourisme régional, hors des sentiers battus. C’est ainsi qu’est apparue l’appellation emblématique de « pueblos mágicos ». Un label que chaque village doit conquérir au terme d’une enquête attentive et qu’il doit encore préserver par la suite en veillant à respecter les directives imposées par le ministère. C’est ainsi que sur une quinzaine d’années, certains se sont déjà vus destituer leurs titres. 

Quatre grandes conditions réévaluées annuellement doivent être réunies : un patrimoine culturel authentique et respectueux de l’environnement, une réelle accessibilité à moins de 200 kilomètres par la route de la ville la plus proche, des attractions uniques qui sont au cœur de la vie sociale ou économique du village et enfin la mise en place d’une véritable stratégie de promotion touristique avec une offre de logements, de restaurations et de services touristiques de qualité.

Ce concept exigeant, à forte valeur culturelle, est à bien des égards une source de revenus pour les habitants de ces pittoresques villages qui intègrent, grâce à ce label, les circuits touristiques nationaux et internationaux. Non seulement il contribue à revaloriser des localités oubliées mais il conduit les populations à une prise de conscience de la richesse de leur lieu de vie et les incite à mieux le gérer et surtout à le sauvegarder. 

Pour le voyageur choisir une incursion dans l’un ou l’autre de ces villages, c’est à coup sûr s’offrir une belle expérience d’authenticité. Le temps semble s’y être arrêté au siècle dernier. S’asseoir sur un banc du zócalo de Chignahuapan et regarder s’écouler la vie au quotidien, se perdre entre les façades blanches des maisons de Comala, savourer une liqueur de café tout en admirant les belles tenues traditionnelles des vendeuses indigènes de Cuetzalan, se laisser tenter par des saveurs naturelles et particulières du marché traditionnel de Cholula, succomber au charme intemporel du bal des automates à Zacatlán de las Manzanas, c’est là tout le plaisir que peuvent saisir les voyageurs curieux de découvrir des facettes méconnues du Mexique.

Chignahuapan, dont la magie tient d’abord à l’explosion de couleurs de son architecture mais aussi de son artisanat. A découvrir d’abord au pied de son kiosque en bois peint délicatement ciselé, construit en 1871 avec une décoration qui rappelle curieusement le style mudejar. L’église St-Jacques est un autre exemple du baroque revu au goût des autochtones avec sa façade blanche soulignée de jaune orangé et garnie de statues joyeusement colorées qui expriment les difficiles conciliations des croyances des indigènes avec celles imposées par la religion catholique. A bien y regarder, on peut y reconnaître le dieu de la pluie Tlaloc caché parmi l’exubérance des fruits et des légumes.  Même les chérubins ont la peau brune et les gargouilles semblent des serpents ondulant qui recueillent les prières à Quetzalcóatl. 

Une autre église plus moderne accueille les fidèles mais aussi les curieux. La basilique de l’Immaculée Conception a été consacrée en 1972, après avoir été édifiée grâce à la collaboration active des fidèles qui apportèrent les pierres utiles à sa construction. Elle abrite une statue démesurée de la Vierge, taillée dans un bois de cèdre de près de 14 mètres et dont le manteau est peint en bleu comme le veut la tradition.

 

Couleurs vives encore à l’occasion du Festival de l’Arbre et de la Sphère qui se tient à l’occasion de la fête des Jours des Morts. Tout commence bien avant cela lors de la Foire nationale des sphères et des ornements de Noël dont le commerce se prolonge jusqu’à la fin de l’année. C’est qu’à Chignahuapan, on a développé depuis 1968 sous l’instigation d’un premier artisan, Rafael Méndez Núñez, qui encouragea les habitants de la ville à le suivre, la fabrication en verre soufflé de boules de Noël de toutes les tailles et de toutes les couleurs. On compte aujourd’hui plus de 450 ateliers qui travaillent jour après jour à élaborer dans le respect de la tradition artisanale quelques 80 millions de boules. Le seul apport étranger originaire d’Allemagne est dans le support de base, de fins tubes de verre qui se prêtent mieux que d’autres à la création des formes soufflées à la bouche. Elles sont ensuite plongées dans un bain d’aluminium qui leur donne un aspect métallisé avant de passer entre les doigts agiles d’artistes qui y dessineront des visages ou des décors à l’acide caustique avant de les envoyer chez d’autres qui patiemment les mettront en couleurs. Les plus fameuses sont bien sûr les catarinas qui animent les autels des Jours des Morts. Attention, inutile de rêver d’en emporter avec soi comme souvenir, ces boules de Noël sont tellement fragiles que leurs fabricants ne s’aventurent pas à garantir un quelconque envoi…. (Puebla)

Zacatlán de las Manzanas ou le pays des pommes ! C’est que les vergers principalement garnis de pommiers pullulent aux alentours de cette petite ville établie à près de 2000 mètres d’altitude dans les contreforts de la Sierra Norte. Bien entendu, on y élabore du cidre, de l’eau-de-vie de pommes mais aussi un excellent jus à consommer sans modération celui-là ! Comme dans la plupart des villes de l’Etat de Puebla, on y retrouve des églises qui rappellent l’époque de la vice-royauté. St-Pierre et St-Paul abrite un intérieur néoclassique derrière une façade en pierre de taille grise du 17ème siècle. Le monastère franciscain attenant à son église raconte la sobriété caractéristique que le 16ème siècle imprima à ses constructions religieuses. C’est aujourd’hui le siège de la Maison de la Culture et d’un musée qui permet de mieux appréhender le passé préhispanique de Zacatlán. 

Le plus étonnant est ailleurs et il saute aux yeux dès que l’on arrive sur le zócalo dont le centre est orné d’une gigantesque horloge entièrement garnie d’un parterre de plantes fleuries. Une heureuse manière de mettre l’accent sur ce qui a donné à ce village sa célébrité de par le continent américain et même jusqu’en Europe. 

Encore une fois c’est la passion d’un homme qui va le mener à développer une entreprise qui fête son centenaire en 2018 ! Alberto Olvera Hernández avait à peine 17 ans quand il entreprit de vouloir réparer la pendule qui garnissait la cheminée de la maison familiale. Cette plongée dans le monde des horloges qui marquent le temps fut une révélation. Il apprit davantage auprès des artisans qui travaillaient pour son père, des fondeurs, des menuisiers, des ferronniers afin de pouvoir élaborer lui-même, pièce après pièce, sa première horloge monumentale en 1912, à l’âge de 20 ans. C’est en 1918 qu’il créa sa première horloge professionnelle installée à Chignahuapan où elle marque encore le temps un siècle plus tard. Lorsqu’il créa en 1921 sa 3ème horloge monumentale, il décida de donner à son entreprise le nom de Centenario en s’inspirant du premier centenaire de l’indépendance du Mexique. Aujourd’hui, un siècle plus tard, ce sont ses descendants qui gèrent la société spécialisée dans la fabrication d’horloges publiques au service de la communauté, que ce soit sur un clocher d’église, le fronton d’un palais municipal ou dans un monument édifié pour l’abriter. Il y en aurait près de 1500 au seul Mexique et ailleurs encore en Amérique Latine. La société est également reconnue de par le monde pour la restauration, la réparation et même l’actualisation de ces énormes horloges qui doivent apprendre à combiner l’électronique au système classique mécanique. Aujourd’hui les carillons se sont digitalisés et peuvent offrir jusqu’à une centaine de mélodies différentes. 

L’entreprise a ouvert en 1993 un musée impressionnant par sa richesse pour permettre aux visiteurs de voyager au travers des époques et des cultures autour de la seule thématique de la mesure du temps : les clepsydres égyptiens, les calendriers mayas, les obélisques sur la ligne équatoriale, les cadrans solaires, les sabliers, les horloges, les pendules, les montres de poignet, les goussets, les montres à quartz, etc… 

Pour le plus grand plaisir des habitants de Zacatlán, l’entreprise a également choisi d’animer sa façade par l’installation de poupées automates grandeur nature qui représentent par leurs costumes différents états mexicains. A midi et à 21h, elles apparaissent tour à tour aux balcons de la maison pour y exécuter quelques mouvements de danse entraînant derrière elles l’enthousiasme des habitants qui applaudissent, chantent, voire même dansent en les admirant ! www.centenario.org.mx   (Puebla)

Cuetzalan compte parmi les plus anciens villages magiques labelliséspuisqu’il a été reconnu comme tel en 2002. Tel un trésor bien gardé, il se cache au creux d’un canyon luxuriant de la Sierra Norte, là où chaque matin la brume s’accroche aux toits de tuiles rouges qui chapeautent les maisons basses et aux murs épais blanchis à la chaux et bordés de rouge brun. Un climat chaud et humide qui nourrit palmiers et bananiers et bien sûr les plantations de caféiers qui enserrent le village et donnent un café local très aromatique. Avec son urbanisation particulière qui veut que le village s’arrime sur le flanc de la montagne dessinant ainsi un vaste zócalo surélevé de nombreuses marches et avec ses venelles empierrées pentues, Cuetzalan vous plonge dans un passé intemporel. Surtout si la visite se fait un dimanche, jour de tianguis, le marché traditionnel, à savoir que les indigènes nahuatl convergent vers le village pour y vendre leurs légumes mais aussi leur artisanat aux couleurs chatoyantes et des montagnes de petits pains sucrés qu’on appelle ici  pan dulce . Il n’est pas une marche qui ne soit squattée pour y installer un étal, souvent à même le sol, et le regard est immanquablement attiré par ces hommes souvent vêtus de blanc avec un sombrero de fibres de jonote et ces femmes dont les jupes blanches plissées sont égayées par des ceintures tressées, un tablier coloré et un huilpil, corsage brodé de fleurs aux couleurs vives. Elles nouent autour du cou ou sur leurs cheveux tressés un quechquemitl soit un châle triangulaire blanc délicatement brodé. Difficile de leur faire la conversation car la population nahuatl a conservé sa langue et ce sont les plus jeunes scolarisés qui peuvent vous aider à appréhender cette culture ancestrale. C’est aussi le dimanche que les Voladores, ces hommes-oiseaux, se donnent en spectacle autour d’un mât vertigineux planté sur le parvis de l’église St-François d’Assise. Un spectacle envoutant qui répète un rituel préhispanique totonaque en l’honneur du lien indéfectible entre les hommes et les dieux. Savez-vous que le nom du village signifie « endroit où abondent les quetzales », ces magnifiques oiseaux mythiques aux merveilleuses plumes colorées qui jadis étaient livrées au peuple aztèque comme un tribut ? 

Il reste ensuite à prendre de la hauteur en grimpant vers le sanctuaire de la Vierge de Guadalupe connu aussi comme l’église de Jarritos. Edifiée à la fin du 19ème siècle au cœur du cimetière de la ville par l’architecte français Violet le Duc, qui avait déjà construit le sanctuaire de Lourdes, la façade de l’église affiche un style néogothique mais le plus étonnant est dans la haute tour du clocher dont les arêtes sont soulignées d’un cordon de petites jarres en céramique qui lui ont donné son surnom. La promenade autour des tombes permet de découvrir une vue imprenable sur l’étagement des toits de Cuetzalan incrusté dans un vaste environnement montagneux et verdoyant qui abrite grottes et cascades pour les passionnés d’écotourisme. (Puebla)

Cholula, dont l’église ocre avec le volcan Popocatépetl en toile de fond faisait la une de toutes les cartes postales. Aujourd’hui les ouvriers s’activent à restaurer le clocher que le tremblement de terre de septembre 2017 a décapité. Sait-on toutefois que la colline sur laquelle les Conquistadors ont bâti l’église Nuestra Señora de los Remedios était en fait une pyramide préhispanique, la plus grande au monde en volume bâtie de main d’homme, avec sept soubassements dont chaque côté mesure 450 mètres ? « Le grand temple de Tepanapa dépassait même en élévation celui de Mexico » écrivit le chroniqueur Bernal Díaz de Castillo à propos de celui de Cholula. Difficile à imaginer aujourd’hui quand on découvre le site enfoui sous la colline mais des passages souterrains creusés par les archéologues sont ouverts au public et permettent une surprenante visite dans les tréfonds des pyramides.

Une certitude toutefois, le site est habité depuis près de 25 siècles, ce qui en fait la cité précolombienne la plus ancienne du Mexique. S’il faut croire Hernan Cortés, on y dénombrait pas moins de 400 « tours » soit des pyramides qu’il s’empressa de détruire quand il ordonna la mise à sac de la cité. Toute la noblesse locale fut passée par les armes et la plupart des temples incendiés à l’exception de la grande pyramide qu’il prit pour une simple colline recouverte déjà de végétation. Cortés fit le vœu d’y construire une église pour chaque jour de l’année et Cholula en compte finalement aujourd’hui une quarantaine souvent de couleur jaune orangée, un nombre impressionnant pour cette petite ville.

Toute une histoire à découvrir dans le très beau et nouveau musée régional ouvert en janvier 2017 dans les locaux de l’ancien hôpital psychiatrique de Notre Dame de Guadalupe, sur un flanc de la grande pyramide. Avec une collection de près de 500 pièces cédées par d’autres musées mais aussi par des collectionneurs privés, le visiteur est invité à voyager au travers du temps depuis l’émergence des volcans jusqu’aux traditions typiques de l’Etat de Puebla. 8 salles, des écrans interactifs, un vidéo mapping, des objets préhispaniques et religieux créés par des artistes mexicains sous l’emprise des conquistadors, etc. le tout dans des salles aérées et avec des explications en espagnol et en anglais, de quoi faciliter la découverte qui mérite d’y consacrer quelque deux à trois heures. www.facebook.com/Museoregionaldecholula 

A la sortie, il reste alors à sacrifier au péché de gourmandise en se perdant dans le marché de la petite ville, un des plus colorés, traditionnels et appétissants du Mexique. La visite se termine sur l’immense place du zócalo bordée d’un côté d’arcades qui lui donne un pittoresque cachet colonial et de l’autre du Convent de San Gabriel qui abrite la Capilla Real  avec ses 49 coupoles à lanternons et sa forêt de piliers, typique de l’art andalou. C’est pourtant là aussi que se trouve un baptistère de pierre sculpté à la mode indigène, comme s’il s’agissait d’un panier. Une des raisons sans doute pour laquelle cette chapelle fondée en 1540 est aussi surnommée « chapelle des Indiens ». (Puebla)

Comala, le seul village magique de l’Etat de Colima, a tout de la carte postale ! Sa situation exceptionnelle au pied de l’imposant volcan de Feu toujours actif et au-delà, du volcan assoupi Nevado (enneigé) contraste avec l’atmosphère détendue qui règne au cœur du village. On s’y promène à l’ombre des amandiers et des oliviers taillés comme des buis dans des ruelles bordées d’enfilades de maisonnettes blanchies à la chaux dont la plupart se sont reconverties en petites boutiques de ponche, une liqueur locale bien agréable à base de lait ou de cajeta (lait caramélisé), de noix ou de grenades et bien sûr d’alcool blanc ! 

C’est l’artiste Alejandro Rangel Hidalgo qui, en 1962, a encouragé ses concitoyens à peindre leurs maisons en blanc à l’image des villages grecs qu’il avait visités. Une démarche qui a créé dans la petite cité une heureuse harmonie visuelle qui lui a valu dès 2002 déjà le titre de Village Magique et même en 2012 de Meilleur Village Magique. Le charme opère davantage encore sur le zócalo qui porte ici le nom de Jardin tant et si bien qu’il n’est que jardin fleuri égayé par une fontaine et ombragé par de hauts arbres qui abritent des oiseaux piailleurs à l’heure du coucher de soleil. Le kiosque envahi par les plus jeunes est entouré de bancs en fer forgé blancs dont l’un d’eux est occupé par un couple de statues : celle de l’écrivain local Juan Ruffo, qui fit connaître son village dans un roman devenu célèbre au Mexique, Pedro Paramo, qu’il tient à la main et, assis à ses pieds, un enfant l’écoute lui lire cette histoire. Figés ainsi pour l’éternité, ces personnages ajoutent une aura particulière à l’ambiance de ce village comme si le temps avait ici suspendu son cours

La place est bordée d’un côté par l’église de type colonial blanche et or de l’Archange Saint Michel où chaque soir se pressent les villageois à l’heure de la messe tandis que les autres côtés sont cernés par des arcades qui abritent des échoppes d’artisanat ou encore des terrasses de restaurant très fréquentées par les familles qui s’y retrouvent avec plaisir le week-end d’autant que Comala se trouve à une dizaine de kilomètres à peine de Colima, la capitale de l’état du même nom.

Une visite incontournable est celle de l’ancienne hacienda de Nogueras qui date du 17ème siècle et qui était jadis une entreprise importante de café, de canne à sucre et de citrons et par la suite un centre de fabrication de mobilier en bois. Très tôt le jeune Alejandro Rangel , l’aîné d’une fratrie de trois garçons, développe des talents artistiques qui vont l’amener à décorer à la gouache le mobilier en caoba et en cèdre fabriqué par sa famille, sans y utiliser un seul clou. Un raffinement et des lignes épurées qui leur donnent rapidement de la notoriété.

On retrouve le même souci de stylisation dans sa peinture qui s’inspire de la nature même s’il n’a jamais peint de paysages. Son travail le plus connu est la création de cartes de Noël pour l’Unicef dans les années 60 d’autant qu’il a offert à l’organisation tous les droits d’auteur de sa production centrée chaque année autour d’une thématique : Noël à travers les âges ou encore Anges de ce monde. Les lignes de ses dessins sont pures, les visages ronds et les personnages semblent voler dans les airs car il n’y a jamais d’arrière-plan ni d’ailleurs de signature, celle-ci lui apparaissant inutile tant son style était reconnaissable. Cette généreuse campagne lui a donné une aura internationale.

Avec ses frères il fonde l’Ecole des artisans de Comala ainsi qu’un centre de formation qui ont permis de préserver et de promouvoir l’artisanat local qui demeure la source de revenus de plusieurs familles de Comala.

L’hacienda est devenue depuis la mort de son propriétaire un bien de l’université de Colima qui en a fait entre autres un musée qui permet de découvrir une partie des œuvres de l’artiste mais aussi sa très belle collection de céramique préhispanique. On peut également y admirer la reconstitution d’une authentique cuisine mexicaine pour que les plus jeunes se souviennent entre autres qu’à l’époque où on vivait sans réfrigérateur, un panier suspendu juste en face de la porte d’entrée et manipulé avec une corde permettait de maintenir au frais les aliments tout en les préservant des rongeurs. (Colima)

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